Santa Maria della Corte
Histoire et Culture
piazza Santa Maria - 15073 Castellazzo Bormida (AL)
Tel. +39 0131 275.426
Tel. +39 0131 512239
E-mail: biblioteca@comunecastellazzobormida.it
E-mail: beniculturali@diocesialessandria.it
https://www.cittaecattedrali.it/it/bces/151-chiesa-di-santa-maria-della-corte
https://www.comune.castellazzobormida.al.it/it-it/vivere-il-comune/cosa-vedere/chiesa-di-santa-maria-della-corte-21480-1-762be58aa1a4661cb4b94290bb38dd9f
L'église paroissiale de Santa Maria della Corte est mentionnée pour la première fois en 1005. Elle appartient à la "curte regia Gamundii" d'origine romaine, puis à la capitale lombarde qui, à partir du XIVe siècle, est devenue Castellacium. Le suffixe accompagnant le titre "Santa Maria" de la "Cour" fait référence à "in curte regia Gamundii" (d'où le suffixe "de la Cour") cité dans un acte de 1005, qui raconte sa fondation par Marie, fille du roi lombard Adalbert. Ici, l'histoire se mêle à la dévotion religieuse, laissant des traces du passage des Lombards sur le territoire d’Alessandria. La première église existait donc au moins depuis le Xe siècle, elle était flanquée d'un couvent au début du XVe siècle, dirigé par les Pères Servites jusqu'en 1807. En 1494, l'église a été reconstruite à trois nefs, en style gothique tardif, en conservant l'ancien clocher, tandis que la partie couvent a été reconstruite en 1676. Inondé par Bormida en 1647, et brûlé par les Français en 1651, il ne reste que le clocher de l'église médiévale. Entre 1665 et 1717, le bâtiment a été reconstruit sur un projet de l'architecte Guglielmo Trotti selon l'ancien plan. En 1894, des travaux ont été entrepris pour restaurer les fresques intérieures, œuvre du peintre Rodolfo Gambini de Milan (1855-1928). À l'extérieur, on remarque la façade en briques apparentes, de style baroque, divisée en deux ordres par une corniche en saillie. D'autres subdivisions sont données par les pilastres qui encadrent les portails d'accès dans la partie inférieure, tandis que dans la partie supérieure, une grande fenêtre rectangulaire est surmontée d'un pignon à lisière. Deux volutes ont la fonction de connexion entre les deux parties.
L'intérieur de l'église est divisé en trois nefs, dont la plus grande se termine par une abside polygonale, tandis que l'intersection entre la nef et le transept est surmontée d'un dôme octogonal masqué par le tiburium adouci par des ouvertures circulaires. L'église est riche en œuvres d'art : un lion ailé du XVe siècle qui rappelle la Sérénissime, des sculptures de Vasari et Anton Maria Maragliano (1664-1741) et des peintures de Gulglielmo Caccia dit le Moncalvo (1568-1625). Il convient de mentionner le crucifix en bois qui a échappé à l'incendie de 1651 et une petite fresque de la fin du XIIIe siècle représentant Saint Rocco et Saint Sébastien. Une dévotion particulière est due au fait que l'ancien crucifix en bois a miraculeusement survécu à l'incendie de 1651, si bien qu'il a été déclaré miraculeux par le pape Benoît XV.